Sur l’un des 72 monts Wudang, l’ermite Chang San Feng médite en contemplant le combat sans fin d’un serpent et d’un oiseau .Inspiré par leurs mouvements et par la Grande Ourse, il découvre la synthèse du Yang et du Yin, de la ligne (axes et intention) et de la spirale (sphère et gestuelle) sans oublier le Taichi, le Grand retournement, la Structure, la poutre faîtière ou sommet de montagne entre adret et ubac, passages du basculement de l’ombre à la lumière, du Yin au Yang, via…le centre et le vide. Tout cela dans le Chuan, le poing, la main de l’être humain, ici-même, et maintenant, très concrètement.
Se fondant sur les transformations du Tai Chi (le Grand Ultime), le sage développa le Tai Chi Chuan pour cultiver l’énergie et l’esprit (shen), le mouvement et le repos, croissance et décroissance…
Comments are disabled